Consonnes redoublées
Lorsqu’une même consonne se répète de suite dans le corps d’un mot, on ne doit la prononcer qu’une fois.
«m» et «n» suivis d’une autre consonne rendent toujours la voyelle qui les précède nasale ; ils ne restent muets que devant un second «m» ou «n» :
pompe, pomme, flambe, flamme, tonte, tonne, mange, manne.
Une sous-exception est à faire pour les mots :
enivrant, enivré, enivrement, enivrer, enorgueillir, ennui, ennuyant, ennuyer, ennuyeux, ennuyeusement, ennoblir, emmanchure, emmener, emmieller, et tous les mots commençant par«emm», où la syllabe initiale «en» ou «em» garde l’assonance nasale, bien que suivie d’une voyelle, d’un «m» ou d’un «n».
Contrairement aussi à la règle générale, ON PRONONCE : femme, nenni, solennel, hennir, indemniser, ainsi que leurs dérivés, et toutes les terminaisons en «emment» : décemment, prudemment, évidemment, etc...,
bbe - bba - bbi - bbo - bbu
un a-bbé
un abbé
un abbé
ppe - ppa - ppi - ppo - ppu
La ste-ppe.
La steppe.
La steppe.
L'hi-ron-delle se nou-rrit de mouches.
Elle ha-ppe les mou-ches au vol.
L'hirondelle se nourrit de mouches.
Elle happe les mouches au vol.
L'hirondelle se nourrit de mouches.
Elle happe les mouches au vol.
Une cho-ppe.
Une choppe.
A-na-to-le fra-ppa dans le ba-llon.
Anatole frappa dans le ballon.
Anatole frappa dans le ballon.
Li-se a la gri-ppe.
Lise a la grippe.
Lise a la grippe.
Une ga-mme.
Une gamme.
Une gamme.
Une fla-mme.
Une flamme.
Une flamme.
Un ho-mme.
Un homme.
Un homme.
Maman a a-che-té un ki-lo de p-ommes.
Maman a acheté un kilo de pommes.
Une de-tte.
Une dette.
Une dette.
Une hu-tte.
Une hutte.
Il je-tte.
Il jette.
La lu-tte.
Une mo-tte.
so-tte
Li-sa a de jo-lies bo-ttes.
Lisa a de jolies bottes.
La cha-tte se pro-mène a-vec ses deux cha-tons.
La chatte se promène avec ses deux chatons.
nne - nna - nni - nno - nnu
Ré-mi do-nna une i-ma-ge à Li-sa.
Rémi donna une image à Lisa.
Rémi donna une image à Lisa.
La clo-che de l'é-gli-se so-nna.
La cloche de l'église sonna.